Le roman policier au Québec, de ses origines à aujourd’hui

Qui de mieux placé que Norbert Spehner qui a contribué à la reconnaissance de nombreux auteurs de romans policiers québécois, pour nous entretenir de ce genre littéraire qui a connu une évolution significative depuis le milieu du XXe siècle ?

Aux origines du roman policier québécois

À la rencontre de la littérature québécoise
Couronnant le 25e anniversaire de l’AIEQ, le Voyage en littérature québécoise (VLQ) est un programme de formation destiné à l’enseignement de la littérature québécoise à l’étranger. Vivant, et illustré de documents d’époque et de références bibliographiques et numériques, cet outil pédagogique s’adresse aussi à toute personne désireuse de se familiariser ou d’approfondir ses connaissances dans le domaine. Présenté sous forme d’entrevues vidéo avec des spécialistes de divers genres littéraires, le VLQ repose sur l’Atlas littéraire du Québec (Fides, 2020), la plus récente synthèse parue sur le sujet, sous la direction de Pierre Hébert, Bernard Andrès et Alex Gagnon. Produites par l’AIEQ, ces entrevues sont conçues et animées par Bernard Andrès, captées et réalisées par Pierre Fraser. Au cours de l’entrevue ou en annexe à celle-ci, des renvois sont effectués à toutes les notices correspondantes, qui peuvent être consultées dans l’Atlas littéraire du Québec (disponible chez Fides, en bibliothèque et dans les centres d’études québécoises à l’étranger).

Tous les épisodes

Le roman policier au Québec et ses origines

Norbert Spehner explique les débuts du roman policier au Québec comme le résultat de l’influence de modèles français et américains, combinée à des réalités politiques et socioculturelles particulières au Québec de l’époque. Concept : Bernard AndrèsRéalisation : Pierre FraserProduction :…

Le chercheur de trésors (Philippe-Aubert de Gaspé fils)

Spehner souligne que « Le chercheur de trésor » a été publié à une époque où la littérature québécoise était encore en train de se développer. Les Québécois cherchaient des modèles littéraires pour établir une littérature nationale et les romans de Philippe…

Le roman policier vs le roman d’aventure

Alors que le roman policier est un genre qui se concentre sur la résolution d’un mystère ou d’un crime, souvent à travers une enquête menée par un détective professionnel ou amateur, en revanche, le roman d’aventure est un genre qui…

Les fascicules ou le succès du roman policier

Les fascicules ont contribué au succès du roman policier en offrant aux lecteurs des histoires accessibles, régulières et à un prix abordable, ainsi qu’en permettant aux écrivains de publier leurs histoires en feuilleton pour fidéliser leur public. Les fascicules ont…

L’agent IXE-13

La lecture des romans de Pierre Saurel intitulés l’Agent IXE-13 nous plonge dans un monde étrange et captivant, où l’imagination se confond avec la réalité et où le mystère se cache à chaque tournant. Les aventures de cet espion mythique,…

Le désintérêt pour le roman policier au cours des années 1960-70

Le déclin du roman policier au Québec dans les années 1960 et 1970 s’explique par plusieurs facteurs, dont l’influence de la Révolution tranquille, la domination de la littérature engagée, la censure et la domination de la littérature européenne. Concept :…

Le succès du roman policier (polar) au Québec

Les auteurs de romans policiers québécois ont souvent participé à des événements littéraires tels que des salons du livre, des lectures publiques, des conférences et des festivals de littérature, ce qui a permis de promouvoir le genre et de développer…

L’avenir du roman policier (polar) au Québec

Les auteurs devront continuer à explorer de nouveaux thèmes et à aborder des problématiques sociales et politiques actuelles dans leurs œuvres pour maintenir l’intérêt du public. La création de nouveaux prix littéraires et l’adaptation des œuvres pour la télévision et…

L’avenir du roman policier (polar) au Québec

Les auteurs devront continuer à explorer de nouveaux thèmes et à aborder des problématiques sociales et politiques actuelles dans leurs œuvres pour maintenir l’intérêt du public. La création de nouveaux prix littéraires et l’adaptation des œuvres pour la télévision et le cinéma continueront de contribuer à la croissance et à la reconnaissance du genre.

Synopsis

Norbert Spehner souligne que le roman policier au Québec a connu une croissance constante au cours des dernières décennies et a été largement reconnu en tant que genre littéraire à part entière. Selon lui, l’avenir du roman policier au Québec est prometteur et il prévoit une continuité dans la production et la reconnaissance du genre. Cependant, il note également que le genre évolue avec le temps et qu’il doit continuer à se renouveler pour rester pertinent et captiver les lecteurs. Il pense que les auteurs devront continuer à explorer de nouveaux thèmes et à aborder des problématiques sociales et politiques actuelles dans leurs œuvres pour maintenir l’intérêt du public. Enfin, il estime que la création de nouveaux prix littéraires et l’adaptation des œuvres pour la télévision et le cinéma continueront de contribuer à la croissance et à la reconnaissance du genre.

L’engagement citoyen, pourquoi s’impliquer ?

L’implication citoyenne peut renforcer la démocratie en donnant aux citoyens la possibilité de participer à la prise de décision et de faire entendre leur voix sur les questions qui les concernent.

L’engagement social

Synopsis

L’implication citoyenne présente de nombreux avantages pour les individus, les communautés et la société dans son ensemble. Voici quelques-uns des avantages les plus importants de l’implication citoyenne :

  1. Renforcement de la démocratie : l’implication citoyenne peut renforcer la démocratie en donnant aux citoyens la possibilité de participer à la prise de décision et de faire entendre leur voix sur les questions qui les concernent.
  2. Amélioration de la qualité de vie : les citoyens impliqués peuvent travailler ensemble pour améliorer leur communauté et leur environnement, ce qui peut entraîner une amélioration de la qualité de vie pour tous les habitants.
  3. Développement de compétences : l’implication citoyenne peut donner aux individus l’occasion de développer de nouvelles compétences, telles que la communication, la collaboration et le leadership.
  4. Sensibilisation à l’engagement social : l’implication citoyenne peut aider les individus à prendre conscience de l’importance de l’engagement social et à développer un sens plus aigu de la responsabilité envers leur communauté et la société dans son ensemble.
  5. Amélioration de la participation politique : lorsque les citoyens sont impliqués dans des activités de la communauté, ils peuvent développer un plus grand intérêt pour la politique et devenir plus actifs en matière de participation politique.

En résumé, l’implication citoyenne peut être bénéfique pour les individus, les communautés et la société dans son ensemble en renforçant la démocratie, en améliorant la qualité de vie, en développant des compétences et en sensibilisant à l’engagement social.

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À Shawinigan, des logements adaptés pour tous

Offrir des logements adaptés à une clientèle atteinte de déficiences intellectuelles et/ou de troubles du spectre de l’autisme relève parfois du parcours du combattant. L’aventure de l’équipe du projet J’ai mon appart’ de Shawinigan est un exemple en la matière et met en lumière les…

Un bain portuaire à Québec, enfin !

Pendant plus de 25 ans, la persévérance de la Société des Gens de Baignade de Québec a conduit à convaincre l’administration du Port de Québec d’installer un bain portuaire au Bassin Louise, en plein milieu urbain. persévérer dans son engagement Synopsis La Société des Gens…

Capitaliser sur les forces de chaque personne en situation de handicap

Synopsis

Les recherches réalisées auprès de la population vivant avec un traumatisme cranio-cérébral (TCC) reconnaissent l’importance du soutien social sur l’inclusion et la participation sociale. Ce soutien est d’autant plus crucial que ces personnes sont à risque d’exclusion et de rupture de services dans la communauté vu la complexité des enjeux vécus (ex. : changements des habiletés cognitives, difficultés relationnelles, dépendances, risques d’abus).

Comment favoriser une continuité de services communautaires qui soutiennent l’inclusion et la participation sociale à la suite du traumatisme cranio-cérébral ? La perspective des personnes proches aidantes.

Valérie Poulin, UQTR

Résumé du projet de recherche

Plus de 130 000 Canadiens vivent avec les conséquences d’un traumatisme cranio-cérébral (TCC), qui est l’une des principales causes de limitations fonctionnelles à long terme. En vue de les aider à reprendre leurs activités et s’engager dans la communauté, d’importantes ressources pour leur réadaptation et le soutien à la participation sociale sont déployées pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.5-7 Malgré cela, plus de la moitié des personnes rencontrent des obstacles à long terme à la suite du retour dans la communauté.8 Plusieurs vivent des ruptures relationnelles, la perte d’emploi, des pressions financières ou encore des défis à trouver un nouveau milieu de vie approprié. Comment mieux soutenir leur inclusion et leur participation sociale ? Et si on agissait en amont, sur nos environnements sociaux, afin de créer des communautés plus inclusives où ces personnes se sentent accueillies et soutenues ?

De l’importance du lien thérapeutique créé avec les intervenants

Synopsis

Pour les personnes vivant avec un traumatisme cranio-cérébral (TCC), les associations offrent des lieux d’échanges accueillants et sécurisants, où elles peuvent briser l’isolement, réaliser des activités plaisantes et stimulantes et créer des liens signifiants avec des pairs. Les participants à notre recherche mettent aussi de l’avant l’importance du lien thérapeutique créé avec les intervenants pour maintenir l’engagement de la personne dans les services.

Comment favoriser une continuité de services communautaires qui soutiennent l’inclusion et la participation sociale à la suite du traumatisme cranio-cérébral ? La perspective des personnes proches aidantes.

Valérie Poulin, UQTR

Résumé du projet de recherche

Plus de 130 000 Canadiens vivent avec les conséquences d’un traumatisme cranio-cérébral (TCC), qui est l’une des principales causes de limitations fonctionnelles à long terme. En vue de les aider à reprendre leurs activités et s’engager dans la communauté, d’importantes ressources pour leur réadaptation et le soutien à la participation sociale sont déployées pendant plusieurs mois, voire plusieurs années.5-7 Malgré cela, plus de la moitié des personnes rencontrent des obstacles à long terme à la suite du retour dans la communauté.8 Plusieurs vivent des ruptures relationnelles, la perte d’emploi, des pressions financières ou encore des défis à trouver un nouveau milieu de vie approprié. Comment mieux soutenir leur inclusion et leur participation sociale ? Et si on agissait en amont, sur nos environnements sociaux, afin de créer des communautés plus inclusives où ces personnes se sentent accueillies et soutenues ?

Vidéos de cette série documentaire

Des logements adaptés pour une clientèle DI-TSA

Champ d’intérêt / Domaine d’expertise
Ses travaux de recherche portent sur l’autodétermination des adultes en situation de handicap, principalement ceux présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme, en contexte résidentiel, socioprofessionnel, communautaire et lors de la transition de l’école à la vie adulte. Il s’intéresse également aux pratiques des intervenants qui les accompagnent. Pour favoriser le transfert des connaissances et la proximité avec les milieux cliniques, il collabore avec différents milieux de pratiques. D’ailleurs, il a établi plusieurs partenariats internationaux.

Vidéos liées à l’article

Des logements adaptés pour tous

Résumé

Dans le cadre de mes travaux à la Chaire Autodétermination et Handicap, trois axes de recherche sont privilégiés : l’habitation, les activités socioprofessionnelles et communautaires, le milieu scolaire. Cet article mettra donc en lumière l’autodétermination des personnes en situation de handicap, en particulier celles présentant une déficience intellectuelle ou un trouble du spectre de l’autisme, ainsi que les pratiques des intervenants qui les accompagnent.

L’article intégral sera disponible vers mai 2023

La réussite du loisir des personnes ayant des besoins particuliers

Jacques Laberge, ARLPH 03

Résumé

De manière générale, les gestionnaires qui évoluent dans le milieu du loisir savent que l’organisation d’une activité de loisirs est une tâche qui nécessite une analyse complexe et qui doit tenir compte d’une variété de facteurs. Non seulement faut-il tenir compte des tendances actuelles, mais également du moment où l’activité sera offerte, l’endroit où elle se tiendra, et des coûts demandés aux participants. La complexité de cette analyse est toutefois accentuée lorsqu’il s’agit d’activités offertes et adaptées aux personnes handicapées.

L’article intégral sera disponible le 15 avril 2023

Inclusion sociale dans les loisirs et la culture

Champ d’intérêt / Domaine d’expertise
Les recherches d’Hélène Carbonneau portent sur le développement du loisir en milieu institutionnel, tant pour les personnes âgées que pour les personnes vivant avec un handicap. Elle a ainsi su développer un univers de recherche s’inspirant de la psychologie positive pour aider les ainés et les personnes vivant avec un handicap à maintenir et améliorer leur qualité de vie par le biais du loisir et d’activités culturelles valorisantes.

Vidéos liées à l’article

Favoriser l’inclusion et la participation sociale
dans les loisirs et la culture

Résumé

Est-il possible de faire en sorte que tous puissent participer d’une façon significative aux loisirs et à la culture, peu importe qui ils sont et peu importe le type de handicap ? C’est le défi que relève l’équipe du Groupe interdisciplinaire de recherche sur l’expérience inclusive de loisir qu’a fondé la chercheure Hélène Carbonneau (UQTR) avec une vingtaine de chercheurs et de partenaires du milieu de la pratique dont « La Fenêtre – Centre d’immersion aux arts » de Trois-Rivières. Cet organisme dédié à la culture s’active à permettre à des personnes vivant avec des limitations ou enjeux de santé de découvrir leur potentiel créateur. Du théâtre à la peinture en passant par la poésie, plusieurs formes artistiques sont offertes pour permettre aux participants de s’exprimer au travers de l’art. Les ateliers sont animés par des artistes professionnels qui viennent transmettre leur passion. Quand on fréquente La Fenêtre, on est vite conquis par l’atmosphère collégiale qu’on y retrouve. Rapidement, on oublie les handicaps pour apprécier le talent de chacun. Voilà La Fenêtre, un lieu où chacun peut mobiliser sa créativité et son plein potentiel au travers de pratiques artistiques valorisantes.

L’article intégral sera disponible vers mai 2023

Les préjugés ou les mécanismes de résistance à l’accessibilité *

Direction du projet

De quelles manières la ville, à travers ses espaces, ses infrastructures et ses services, favorise ou restreint-elle les possibilités de participation sociale et d’exercice des droits humains ? Quels sont les éléments qui, issus de son cadre bâti, de ses processus de communication, de son milieu culturel, de son milieu éducatif, de ses habitations, de ses milieux de loisirs comme de travail ou plus globalement de ses habitant.e.s, affectent l’égalité des chances de chacun et chacune d’y trouver sa place, de s’épanouir et de s’accomplir ?

Sociofinancement en cours

Qu’il s’agisse de 5 $, 20 $ ou 100 $, toutes vos contributions sont les bienvenues afin de bien mener à terme ce projet qui vise à sensibiliser le grand public à l’accessibilité universelle.

Contributions à ce jour = 5 561,80 $
Dépenses engagées à ce jour = 5 750 $

Résumé

Tenter d’inclure le plus de gens possible dans le fonctionnement de nos sociétés passe inévitablement par le fait de penser une architecture physiquement et socialement accessible. Il s’agit donc de favoriser concrètement l’accès à des lieux physiques où se déroulent des activités, mais surtout de trouver un moyen de favoriser une dynamique sociale viable. Et là se situe l’enjeu majeur, car créer une « architecture sociale » permettant l’inclusion de tous et chacun nécessite de dépasser l’habituel modus operandi des protocoles gouvernementaux ou, encore, des guides de « bonnes pratiques », si chers aux organisations contemporaines. En fait, inclure tous et chacun signifie de penser aux personnes ayant des différences de tous les types, tout en considérant dans le calcul que le plus grand obstacle à l’inclusion sociale est ceux qui accueillent la différence. Nous tenons à souligner immédiatement ce point, car il s’agit du cœur de notre propos : avant la réception d’une personne différente, les gens d’un milieu social donné appréhendent de se retrouver face à une différence, c’est-à-dire qu’il y a comme une idée de la différence préalablement tapie dans l’ombre, telle une réminiscence à laquelle personne ne pense être vraiment confrontée un jour ou l’autre, et qui mobilise toute une gamme d’émotions créant des résistances à l’intégration et à l’inclusion.

table des matières

Citer cet article
Bernard Olivier (2023), « Les mécanismes de résistance à l’accessibilité. Essai de sociologie sur les représentations sociales de la différence », éds. François Routhier et Pierre Faser, in Sociologie Visuelle, vol. 3, n° 3, Québec : Éditions Photo|Société.

Production et réalisation des vidéos
– Concept : François Routhier
– Production : Cirris et PSVI
– Réalisation : Pierre Fraser
– Captation : Photo|Société
– Coordination : Joëlle Dufour et Anne-Julie Asselin

Les frontières qu’érige la culture

Dans l’imaginaire collectif de nos sociétés, quand on pense à l’inclusion et à l’acceptabilité sociale, les handicaps physiques ou mentaux sont assurément les premiers cas de figure qui nous viennent en tête. Or, la réalité est beaucoup plus complexe que cela. D’un point de vue anthropo-sociologique, la différence se conçoit par le concept de culture, c’est-à-dire ce qui est appris, produit, créé et partagé par les membres de la société. C’est ce qui guide les comportements des individus et leur permet d’interpréter leurs propres expériences quotidiennes. Pour une personne, cela s’exprime par une manière d’être à l’aise de partager ses réflexions avec les gens de son entourage parce qu’elle anticipe que les autres possèdent, dans une certaine mesure, des expériences de vie et des idées similaires ou communes. Conséquemment, anticiper de rencontrer des gens qui sont différents engendre l’appréhension de ne plus être dans cette zone de confort de la culture commune, dit aussi le « lieu commun » par Fernand Dumont1.

La surdité, la cécité, la paraplégie, la maladie mentale ne sont que des exemples qui représentent des défis de vie pour ceux touchés par ces conditions, cela va de soi. En revanche, ce qui est commun à tous est de faire face à des groupes de personnes qui les jugent comme différentes. À bien des égards, les adultes n’ont pas perdu leur aptitude plutôt craintive d’enfant de cours d’école lorsqu’ils se retrouvent devant une personne différente. Pour les enfants, les comportements blessants et belliqueux sont un mécanisme de défense. Une fois adulte, les sentiments de craintes sont toujours présents, mais s’expriment autrement selon les milieux socioéconomiques et professionnels. Bien entendu, l’éthique, la morale, la bienséance et le politiquement correct commandent aujourd’hui aux citoyens d’être accueillant et inclusif envers ceux qui présentent des différences. Néanmoins, ce n’est pas parce qu’une norme sociale formelle dicte un comportement à adopter que le désir individuel de chacun est constamment en accord avec cette norme en toutes circonstances, et cela, parce que peu importe les formations, les préparations psychologiques ou les protocoles mis en place, un individu n’est jamais totalement préparé à affronter ses propres préjugés.

D’ailleurs, qui peut vraiment dire qu’il n’a pas de préjugé envers une différence qu’il n’a jamais rencontrée ? Tous ceux qui ont fait l’expérience de tomber nez à nez pour la première fois avec, par exemple, un itinérant ou une personne en situation de handicap, savent qu’il y a un stress à gérer et qu’à ce moment précis leur comportement ne ressemble pas tout à fait ce qu’il imaginait, souvent moins empathique qu’il ne l’aurait souhaité. Cela signifie que même la meilleure des intentions peut être happée par la réalité de la différence. Ce stress, ressenti comme un inconfort, peut être déclenché par toute une déclinaison de comportements culturels : la manière d’aborder les gens​, de saluer, de respecter la ​hiérarchie et l’autorité, d’anticiper les ​tabous, de faire de​ l’humour​, de structurer la famille et les relations amoureuses, d’organiser l’espace de vie et de travail, de considérer les personnes âgées​, les relations hommes-femmes​, adultes-enfants​, homosexuelles, de valoriser les cadeaux et les pourboires, de donner une signification à la nourriture, de tolérer la propreté et les odeurs​, de considérer la distance sociale​, de percevoir le temps et la ponctualité, de respecter ou de tolérer les croyances​ (religieuses ou non), de concevoir le concept de sécurité, de prévention ou de santé, de s’exprimer dans le verbal​ et le non-verbal, etc.

Ce rapport à la différence se retrouve dans tous les types de sociétés. Et même si ce lieu commun qu’est la culture varie d’une société à l’autre, elle demeure un rempart envers les différences. Ainsi, tous les groupes d’individus sont susceptibles d’être réfractaires aux caractéristiques qui semblent détonner avec leurs propres habitudes culturelles. Et c’est cette résistance même qui peut devenir un frein à l’accessibilité, précisément parce qu’elle engendre des mécanismes d’exclusion sociale rendant certains groupes de nos sociétés antipathiques à la différence.

table des matières

Les résistances à l’accessibilité :
les mécanismes d’exclusion sociale

Les représentations sociales
de la différence : les préjugées

Dans la réalité concrète des personnes en voie d’inclusion sociale et d’accessibilité, les mécanismes d’exclusion peuvent prendre différentes formes : préjugés, stéréotypes, discrimination, ethnocentrisme, ségrégation, racisme, xénophobie. Précisons toutefois que tous les mécanismes d’exclusion ont en commun d’être construit sur un préjugé, notamment parce que le préjugé a pour fonction, au risque de nous répéter, de mettre des frontières qui identifient les critères potentiels d’acceptabilité et d’inclusion des membres du groupe au sein d’une culture donnée. Notre compréhension du phénomène rejoint celle du Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion sociale : « Les préjugés sont une forme de représentations sociales foncièrement méprisante, basée sur des généralisations à outrance, dépeignant un groupe de manière péjorative, et qui contribuent systématiquement à des mécanismes d’exclusion et à une violence symbolique et endémique contre ceux qui en font l’objet4 » (Bernard, Lizotte et Marois, 2020).

Précisions aussi que les représentations sociales sont « une forme de connaissance, socialement élaborée et partagée, ayant une visée pratique et concourant à la construction d’une réalité commune à un ensemble social5 » (Jodelet, 1989 : 36). Les représentations sociales sont généralement reconnues comme des systèmes d’interprétation qui orientent et organisent les communications sociales, la diffusion et l’assimilation des connaissances6 (Jodelet, 1994). En tant que représentations sociales, les préjugés permettent de véhiculer tout un imaginaire concernant les personnes qui présentent des différences physiques et culturelles.

Il existe cinq grands préjugés, ou représentations sociales, qui entretiennent la résistance à l’accessibilité et l’inclusion7 (Bernard, Lizotte et Marois, 2020). Par souci de vulgarisation, nous reprendrons les mots qui sont habituellement utilisés par les acteurs sociaux lorsqu’ils sont en mode « préjugés ». Il est aussi à noter que la somme de ces représentations sociales n’est jamais présente en totalité pour décrire une personne victime de préjugés. Il s’agit d’un répertoire de thèmes qui a été construit pour montrer un ensemble idéal typique. Les voici en rafale :

  • l’irresponsabilité : « Ils ne sont pas capables de se prendre en main », « Ils ont une mauvaise éthique de travail », « Ils n’assument pas leurs responsabilités » ;
  • l’incompétence : « Ils sont incompétents », « Ils travaillent mal », « Ils sont stupides » ;
  • l’oisiveté : « Ils sont paresseux », « Ils sont trop confortables sur l’aide sociale. Ils se la coulent douce », « C’est de leur faute s’ils sont pauvres, ils ne veulent pas travailler » ;
  • l’immoralité : « On ne peut pas leur faire confiance… ils sont des crosseurs », « Ils font des enfants pour pouvoir retirer du bien-être », « Ils aiment trop la boisson, les cigarettes et les drogues » ;
  • l’impureté : « Ils sont sales », « Ils sont laids », « Ils sont dégueulasses ».

Ces discours disgracieux sont rarement dévoilés directement aux personnes concernées. En fait, les préjugés exprimés verbalement ne constituent que la pointe de l’iceberg. Une série d’autres moyens sont utilisés pour les transmettre. Par exemple, des regards désobligeants peuvent être lancés, des grimaces, ou autres mimiques accusatrices ; adopter un ton de voix incriminant ; user de rires moqueurs ; ignorer volontairement une personne ; traiter autrui avec impatience ; dénoncer de manière répétitive et abusive une personne auprès d’un supérieur (call check) ; diffamer une personne dans des documents officiels (dossier médical, formulaire).

Évidemment, il y a des conséquences à l’exclusion, mais ce ne sont pas toujours celles auxquelles nous pourrions penser. Une personne n’est pas obligée d’en faire l’objet dans l’immédiat pour en ressentir les conséquences. Il est commun d’appréhender les préjugés avant même d’en faire l’objet. Des personnes évitent et reportent des rencontres avec des agents de soutien financier, des médecins et des psychologues afin d’éviter de s’exposer aux préjugés. La violence symbolique des préjugés est suffisamment importante que nombreux sont prêts à se priver matériellement pendant de longue durée pour s’en épargner. Les préjugés peuvent aussi se faire ressentir bien après en avoir fait l’objet. À force de subir des préjugés, les personnes finissent par les anticiper et par adopter de nouveaux comportements afin de les éviter. C’est ainsi que les personnes arrivent éventuellement à ressentir des préjugés, même si personne ne les a récemment méprisées ou dévisagées. La conséquence la plus troublante des préjugés comme mécanisme d’exclusion est lorsqu’un individu finit par intérioriser les préjugés au point de perdre de vue son propre pouvoir d’action (agentivité) et de s’exclure lui-même.

Autrement, lorsque des personnes entrent dans un processus officiel d’accessibilité et d’inclusion sociale, des agents sont assignés, mandatés et mobilisés pour les aider à cheminer. Cependant, il y a des circonstances qui peuvent aussi mener ces agents à user de préjugés pouvant nuire aux personnes qu’ils tentent justement d’accompagner. Dans la majorité des cas, ce ne sont pas des actes de mauvaise foi, car ils savent d’expérience professionnelle que l’exclusion a plusieurs visages. Chez les agents accompagnateurs, les préjugés peuvent apparaître sous plusieurs formes :

  • Dissonance cognitive : Certains professionnels peuvent devenir, malgré eux, les représentants des préjugés de la population, la plupart du temps sans rapport avec leurs valeurs personnelles. À ce moment, des acteurs comme les intervenants sociaux, les ambulanciers, les policiers peuvent se sentir entre l’arbre et l’écorce lorsqu’ils font leur devoir. Ils reçoivent de la pression à la fois explicite et implicite pour intervenir auprès de personnes vivant des différences. Un professionnel sans préjugé peut donc ressentir une pression sous forme de dilemme moral en faisant simplement son travail. Par extension, cette pression peut facilement être mal interprétée comme un « droit » pour certains professionnels de prendre action à partir de préjugés personnels.
  • L’indignation : Il existe une ambivalence dans la manière de percevoir les personnes ayant des différences, à savoir s’ils méritent leur sort ou s’ils en sont la victime. Évidemment, il s’agit d’un jugement qui relève de la perception du professionnel, un jugement qui n’a pas sa place dans tout type de relation d’aide. Toutefois, la vision des « mauvaises personnes qui méritent leur malheur » persiste habituellement à cause de réalités qui heurtent trop fortement les valeurs personnelles des professionnels. Par exemple, un professionnel pourrait ressentir une forte indignation face à une mère qui prostitue sa propre fille.
  • Les frustrations : Travailler auprès d’une population défavorisée est un défi qui aiguise (et parfois épuise) la patience, l’empathie et la contenance de soi. Les interventions souvent répétées par les professionnels ne changent pas forcément les comportements visés et n’améliorent pas nécessairement la condition de vie des gens, ce qui apporte son lot de frustrations. Quand le refoulement de frustration est trop élevé, le risque d’usage des préjugés augmente (soupape de pression), tel un mécanisme exutoire.
  • L’usure de compassion : La plupart du temps, les professionnels font montre d’empathie, de compréhension et de jugements moraux constructifs relatif à leur mandat. Cependant, il arrive que les professionnels ressentent l’usure de la compassion. Cette usure se comprend comme une démoralisation généralisée à force d’intervenir dans les pires situations et d’observer les difficultés que les gens éprouvent à sortir de leur situation. Par exemple, cette usure peut mener à des réflexions de découragement : « mon intervention ne sert à rien, ils retournent toujours dans leur situation difficile ! ».
  • Les rituels de clan : Comme pour tous êtres humains, les professionnels sont des animaux sociaux. Dans la majorité des milieux professionnels, il existe des discours de connivence, soit des pensées disgracieuses empreintes de préjugés, qui servent de discours exutoire en dehors des contextes formels de travail. Il s’agit souvent d’un humour noir qui peut banaliser des conditions de vie difficile rencontrées lors d’intervention. Cela a pour fonction de dédramatiser la nature difficile des interventions, une sorte de rituel de clan, voire de thérapie, pour reconnaître que chacun fait face à l’adversité. Le fait que ces pensées et commentaires peuvent exister, de manière circonstanciel, n’empêche pas les professionnels de faire leur devoir. Néanmoins, il demeure inconvenant de faire allusion à ce répertoire d’humour, qui est de plus en plus relégué à l’index.

Il ne faut pas omettre que les personnes vivant des différences peuvent également nourrir des préjugés contre les professionnels et aussi tenir des propos insultants et injurieux. Par exemple, des policiers peuvent être qualifiés de paresseux et corrompus ou des médecins accusés d’être hautains avec leurs patients. Dans ces situations, le défi des professionnels consiste à ne pas sombrer dans la vengeance du talion, c’est-à-dire répondre par d’autres préjugés.

Concrètement, les préjugés se fondent sur un jugement inconsidéré et irrationnel d’une personne en vertu de son appartenance à un groupe8 (Allport et al., 1954). Habituellement, ils servent à juger une personne avant même de la connaître en imposant des idées préconçues concernant sa personnalité, ses comportements, ses opinions et ses expériences. Les préjugés, comme toutes autres représentations sociales, se rattachent à des schèmes de pensées et de valeurs qui défendent une manière de voir et de se comporter. Et l’indice le plus utilisé pour porter des jugements est sans aucun doute l’apparence.

table des matières

5 Bernard O., Lizotte M., Marois A. (2020), Les préjugés à l’égard des personnes en situation de pauvreté et leurs impacts sur l’exclusion sociale au Québec. Département de sociologie à l’Université Laval, École d’études sociologiques et anthropologique à l’Université d’Ottawa et Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion sociale (CEPE), (Québec) Canada. 137 pages.

6 Jodelet D. (1994), Représentations sociales : un domaine en expansion, dans Jodelet Denise, Les représentations sociales (p. 31-61), Paris : Presses Universitaire de France (PUF).

7 Bernard O., Lizotte M., Marois A. (2020), Les préjugés à l’égard des personnes en situation de pauvreté et leurs impacts sur l’exclusion sociale au Québec. Département de sociologie à l’Université Laval, École d’études sociologiques et anthropologique à l’Université d’Ottawa et Centre d’étude sur la pauvreté et l’exclusion sociale (CEPE), (Québec) Canada. 137 pages.

Conclusion
La représentation sociale
idéale est un frein à l’inclusion

Avant de réitérer les effets des préjugés sur autrui, il est bon de rappeler que les jugements que nous portons sur notre propre apparence sont la plupart du temps très sévères. De plus, à l’ère des sociétés contemporaines, la personne est souvent réduite à ce qu’elle produit comme image d’elle-même9 (Bernard, 2021). Bien entendu, l’entité humaine n’est pas qu’une image, mais cette dernière est maintenant considérée comme une donnée essentielle dans le jugement d’autrui, en grande partie en raison de la rapidité de nos interactions sociales dans la gestion des nombreux liens à entretenir face à une multitude de réseaux sociaux et au développement des technologies de l’information10 (Rosa, 2010 ; Castells, 2001). Cela ne signifie pas que l’image n’était pas importante antérieurement pour juger autrui, mais la place qu’elle occupe est plus prépondérante aujourd’hui. Dans ses interactions, l’individu est donc souvent réduit à l’image d’un corps, en l’occurrence le sien, faute de temps. L’image de soi devient le raccourci par lequel l’individu existe et se reconstruit aux yeux des autres.

Par exemple, l’image qu’une personne a d’elle-même est en réalité une combinaison interactive entre une référence idéelle, le jugement de son reflet dans le miroir et ce qu’elle interprète du regard des autres sur cette même apparence. Cette combinaison a des effets déterminants sur l’attitude d’un individu11 (Vallerand et Losier, 1994). Il le ressent jusque dans son corps. En fait, la représentation de la posture à laquelle une personne s’identifie possède une grande importance. L’attitude engendrée par l’image de référence conditionne plusieurs muscles qui organisent le tonus du corps12 (Harvey, 2013), et invariablement associée à un modèle, cette image de référence constitue la quintessence d’une motivation qui est celle à laquelle la personne souhaite ressembler. Lorsqu’une personne a une bonne image d’elle-même, c’est que son attitude montre qu’elle s’est rapprochée considérablement de son image idéale, au départ véhiculée par les médias et construite par les codes de sa culture. En l’occurrence, les technologies de l’information et de la communication sont des extensions de notre corps, des extensions pour voir, entendre, sentir et penser, faisant de nous, en quelque sorte, des spectateurs participatifs.

L’expression corporelle, quant à elle, est affaire de culture et de génération avec ses propres codes. L’interprétation de l’attitude, des mouvements et des apparats demeurent des références qui relèvent d’un imaginaire partagé. Ce qui marque une génération dans la manière d’apprécier un corps viendra teinter le désir de valoriser cette même interprétation. Ainsi, valoriser ou dénigrer une apparence, c’est surtout protéger ce qui a été intégré à un moment charnière du parcours identitaire, soit des valeurs, un groupe d’appartenance, un attachement à des souvenirs significatifs. L’attachement de chacun à ses valeurs poussent les contemporains à porter des jugements sur leur propre corps, mais aussi sur celui des autres.

Autrement dit, les personnes qui affichent une différence physique et/ou culturelle vivent nécessairement des difficultés d’intégrations, notamment parce qu’ils sont conscients qu’ils ne s’approchent que difficilement du modèle idéal partagé par la majorité des groupes qu’ils tentent d’intégrer, mais aussi parce que ces derniers activent des mécanismes culturels de défense en rapport avec la conservation de l’identité du groupe. Le jugement hâtif des apparences peut être le résultat d’un apprentissage, d’une éducation ou d’une socialisation, mais il existe essentiellement pour maintenir la peur du danger face à l’inconnu. On peut apprendre à craindre des symboles ou des signes distinctifs, mais c’est l’anticipation des risques liés aux signes qui motive le jugement. Prise dans un paradoxe tautologique, la crainte de l’inconnu se trouve plus dans la reproduction des préjugés, des clichés et des stéréotypes et moins dans les actions de ceux qui sont considérés comme différents. Ceux qui côtoient les personnes qui affichent des différences constatent finalement que ces dernières sont comme eux, avec des sentiments et des appréhensions similaires.

L’utilisation des préjugés est alors un raccourci qui permet de catégoriser et de classer rapidement un individu afin de prendre une décision et d’adopter une attitude dans un contexte précis. Les préjugés sont donc des cas de défense des valeurs socialement admises, des occasions de rappeler aux autres les peurs qui constituent les contours ou les frontières de ce qui est à protéger. C’est-à-dire que les individus perpétuent et socialisent les peurs qu’ils ont intégrées pour ne pas souffrir des regards accusateurs de leurs semblables. Ce mécanisme de protection fait partie intégrante de la culture de toute société, car ce qui se situe à l’extérieur des normes sociales informellement admises (ce qui n’est pas dit en public mais idéologiquement partagé par les groupes dominants à différents points de vue) est considéré comme marginal, déviant, différent et, de facto, exclu. Comme nous le disions plus haut, il est possible de parler de ce mécanisme en termes de rapport de force entre les groupes. Sans entrer dans les méandres théoriques de Michel Foucault, il faut se rappeler que ce rapport culturel à la différence est inhérent à l’espèce humaine et que peu importe les groupes en contacts, il y aura constamment, et de manière itérative, des enjeux de déconstruction des préjugés.

table des matières

Bibliographie

Direction du projet

De quelles manières la ville, à travers ses espaces, ses infrastructures et ses services, favorise ou restreint-elle les possibilités de participation sociale et d’exercice des droits humains ? Quels sont les éléments qui, issus de son cadre bâti, de ses processus de communication, de son milieu culturel, de son milieu éducatif, de ses habitations, de ses milieux de loisirs comme de travail ou plus globalement de ses habitant.e.s, affectent l’égalité des chances de chacun et chacune d’y trouver sa place, de s’épanouir et de s’accomplir ?

Sociofinancement en cours

Qu’il s’agisse de 5 $, 20 $ ou 100 $, toutes vos contributions sont les bienvenues afin de bien mener à terme ce projet qui vise à sensibiliser le grand public à l’accessibilité universelle.

Contributions à ce jour = 5 561,80 $
Dépenses engagées à ce jour = 5 750 $

Un bain portuaire à Québec, enfin !

Pendant plus de 25 ans, la persévérance de la Société des Gens de Baignade de Québec a conduit à convaincre l’administration du Port de Québec d’installer un bain portuaire au Bassin Louise, en plein milieu urbain.

persévérer dans son engagement

Synopsis

La Société des Gens de Baignade de Québec est un groupe communautaire qui a été fondé en 2010 avec pour mission de promouvoir la baignade dans les rivières et les plans d’eau de la ville de Québec. L’un de ses objectifs était de créer un bain portuaire dans la ville, spécifiquement au Bassin Louise, malgré les défis associés à la réalisation d’un tel projet.

La première étape pour la Société des Gens de Baignade de Québec a été de convaincre la population de la nécessité d’un tel projet. Le groupe a organisé des événements publics pour promouvoir l’idée et a également travaillé avec des groupes communautaires locaux pour obtenir leur soutien. Grâce à ces efforts, le projet a commencé à attirer l’attention des médias locaux, ce qui a contribué à sensibiliser davantage de personnes à la cause.

Cependant, la tâche la plus difficile était de convaincre les autorités municipales et portuaires de l’importance du projet. La Société des Gens de Baignade de Québec a dû surmonter de nombreux obstacles, notamment les préoccupations liées à la sécurité, la qualité de l’eau et les coûts associés à la construction et à l’entretien d’un bain portuaire. Le groupe a travaillé sans relâche pour convaincre les autorités portuaires de la faisabilité du projet. Ils ont présenté des arguments solides sur les avantages de la baignade pour la santé, l’attractivité touristique et le développement économique de la ville. Ils ont également souligné que d’autres villes portuaires comme Copenhague, Amsterdam et Londres avaient déjà des bains portuaires prospères.

Finalement, après plusieurs années de lobbying et de négociations, la Société des Gens de Baignade de Québec a réussi à convaincre l’administration du Port de Québec d’installer un bain portuaire au Bassin Louise en 2021. Le projet a été réalisé grâce à une collaboration étroite entre la Société des Gens de Baignade de Québec, la Ville de Québec et l’administration portuaire.

Le bain portuaire du Bassin Louise est devenu un lieu populaire pour les résidents et les visiteurs de la ville, attirant des milliers de personnes chaque été. La persévérance de la Société des Gens de Baignade de Québec a donc été récompensée, car leur travail a permis la réalisation d’un projet qui a eu un impact positif sur la communauté et la ville dans son ensemble.

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L’engagement citoyen, pourquoi s’impliquer ?

L’implication citoyenne peut renforcer la démocratie en donnant aux citoyens la possibilité de participer à la prise de décision et de faire entendre leur voix sur les questions qui les concernent. L’engagement social Synopsis L’implication citoyenne présente de nombreux avantages pour les individus, les communautés…